Smic : le Mededf est le seul bénéficiaire des décisisons gouvernementales.
70 centimes par jour pour le Smic,  25 milliards pour annuels pour les employeurs !

Smic : le Medef est le seul bénéficiaire
des décisions gouvernementales


La Cgt exige la revalorisation du Smic à 1 500 euros et la répercussion de cette augmentation sur l'ensemble des salaires pour les tirer vers le haut. Cette revendication est crédible dès lors qu'on a le courage de s'attaquer résolument à une autre répartition de la richesse produite dans les entreprises


Les organisations patronales, Medef en tête, ont été les seules à se réjouir des décisions gouvernementales sur le Smic, à l'occasion de la réunion de la Commission Nationale de la Négociation Collective d'aujourd'hui.

Il n'y aura donc ni coup de pouce pour le Smic, ni coup de pouce aux salaires au dessus du Smic. Les employeurs par contre, bénéficieront d'une nouvelle augmentation des exonérations de cotisations patronales, sans contrepartie exigée, ni en terme d'emplois ni en terme de politique salariale.

De plus, le gouvernement annonce sa volonté, récusée par les organisations syndicales, de substituer un "comité des sages" à l'obligation légale d'indexation minimum du Smic (sur le pouvoir d'achat et l'évolution des autres salaires).

Le Smic mensuel va péniblement atteindre 1000 euros au 1er juillet 2007, mais beaucoup moins pour les salariés à temps partiel, parmi lesquels beaucoup de femmes et de salariés pauvres qui représentent 40 % des salariés payés au Smic (14 centimes d'augmentation de l'heure).

La Cgt exige la revalorisation du Smic à 1 500 euros et la répercussion de cette augmentation sur l'ensemble des salaires pour les tirer vers le haut.

Cette revendication est crédible dès lors qu'on a le courage de s'attaquer résolument à une autre répartition de la richesse produite dans les entreprises.

Au lieu de cela, et pour épargner les actionnaires et les détenteurs de capital, le gouvernement fait le choix de mettre à contribution les contribuables et les assurés sociaux.

Ainsi, par ce biais, les salariés seront-ils contraints de financer l'allongement de la durée du travail, la défiscalisation des heures supplémentaires et les exonérations fiscales prévues pour cet été. Tous les régimes de solidarité s'en trouvent affectés.

Le Ministère lui-même reconnaît que les conflits salariaux sont plus nombreux, qu'ils touchent un plus grand nombre d'entreprises et de salariés. Une majorité d'entre eux débouchent sur des succès, particulièrement dans les entreprises où les syndicats sont organisés.

La Cgt appelle à les développer partout et à préparer dans un cadre de fortes mobilisations unitaires la conférence sur l'emploi et le pouvoir d'achat, prévue pour la rentrée.

Déclaration de la CGT, le 25 juin 2007

haut de la page

70 centimes par jour pour le Smic,
25 milliards annuels pour les employeurs !


Le gouvernement doit revoir l'axe et l'équilibre de ses décisions : reconnaître la valeur du travail passe par l'augmentation du Smic et des salaires

70 centimes, même pas une baguette de pain par jour, c'est ce que représente l'augmentation annoncée par le gouvernement pour le Smic au 1er Juillet 2007.

Encore cela fera-t-il beaucoup moins pour les salariés à temps partiel, en contrats temporaires et précaires qui ne sont concernés que par l'augmentation du Smic horaire (17 centimes bruts, 14 centimes nets d'augmentation de l'heure).

La Cgt exige la revalorisation du Smic à 1 500 euros et sa répercussion sur l'ensemble des salaires pour qu'ils soient tous tirés vers le haut.

Le gouvernent dit préférer un coup de pouce sur l'ensemble des salaires à un coup de pouce sur le Smic, mais il ne fait ni l'un ni l'autre.

Les seuls coups de pouce visibles et concrets sont ceux concernant les allégements de cotisations sociales aux employeurs qui vont encore augmenter cette année (25 milliards d'euros en 2006) alors qu'ils jouent contre l'emploi et contre les salaires.

Les salariés au Smic, les millions d'autres qui voudraient gagner plus en resteront d'autant plus sur leur faim que le gouvernement prévoit des mesures qui vont pénaliser le pouvoir d'achat du plus grand nombre : franchises sur les dépenses de santé, déremboursements, augmentation de la TVA, etc … Le gouvernement doit revoir l'axe et l'équilibre de ses décisions : reconnaître la valeur du travail passe par l'augmentation du Smic et des salaires.

Déclaration de la CGT, le 14 juin 2007

haut de la page



Actualités

Accueil
Echéances
Actualités
Négociations
Les tracts
Conventions
Souffrance au travail
Nous contacter
Qui sommes-nous ?
Adresses et liens utiles